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Archives des mots du Bureau

Avril 2022

Fin de mandat de présidence à l'UFR-RA, par Hélène Reboul : elle fut programmée pour survenir à la fin du mois de décembre 2021, et se donner ainsi le temps de trouver une solution à mon remplacement. Sachez que, non seulement, je reste adhérente et demeure au sein du Conseil d'administration, mais aussi que vous pouvez être assurés de mon aide. Ce que je vous écris actuellement m'aide aussi à réfléchir sur ce qui s'est passé !

C'est en 2013, que Gérard Avon donna sa démission, lui qui occupait le poste de Président: le « recrutement » dans notre équipe d'administrateurs, pour assurer son remplacement, n'obtint pas de candidature ! Les raisons majeures invoquées : une santé, plus ou moins défaillante, ou chancelante, associée à un âge qui, lui, n'arrêtait pas de progresser...

Cette fonction, associée à différentes responsabilités, suscitait des inquiétudes autant dans l'action à assumer que dans le rayonnement à envisager de notre association et cependant, chacun à sa place, a oeuvré de manière magnifique ! Surtout, Jean Landry, qui a porté seul les différentes périodes nécessaires pour réaliser notre « Lettre » dont j'admire le titre, basé sur la communication, si nécessaire pour constituer la base de l'esprit collectif !

Notre Marie-Claude assurant les liens avec les adhérents, en étant attentive aux difficultés des uns et des autres parmi les adhérents qui les partageaient avec elle ! Cela, tant qu'elle en a la force...

Chacun, dans notre « équipe » était sensé assurer une responsabilité !

Je me suis donc trouvée confrontée à cette situation ! Qu'auriez-vous fait à ma place, dont la meilleure qualité qui était mienne : j'étais en bonne santé et je pratiquais la vie associative dès mon premier emploi à la commission sociale à la Sécurité Sociale, pour pratiquer l'aide nécessaire dans la commune où j'habitais à Oullins dans le Rhône, commune particulière, où avaient été rassemblés les ateliers de réparation des trains, dont les travailleurs des jeunes venant essentiellement de l'Ardèche et de la Drôme. 

Le local, qui nous sert de bureau, se trouve dans un grand immeuble, destiné uniquement à des Associations. Il est situé en plein centre-ville, facilement accessible, grâce à des moyens de transport reliant, pour certains la périphérie : métro très rapides et bus subissant les embouteillages !

Dans le bâtiment-même, il se trouve au rez-de-chaussée, le premier accessible comme celui avec lequel il est jumelé. Nous disposons d'une très grande pièce, on pourrait dire, une salle que nous occupons tous les lundis de 10 h 30 h à 17 h. Le reste de la semaine ce sont d'autres associations qui bénéficient comme nous d'une location au service situé dans la Mairie centrale, nommée Hôtel de Ville, dépendant des services de la Préfecture !

Cet enchaînement de services nous a rendu l'occupation de ce local très difficile à cause de la contamination du Covid 19 ! Pour résumer mon action, il convient de dire, en premier, qu'étant donné la situation devant laquelle je me trouvais, j'ai fonctionné comme une assistante sociale, en proposant de répondre à, ce qu'on pourrait nommer « un appel d'offre », qui n'en étais pas un ! Il faut bien le préciser !

Par ailleurs, je venais du monde Universitaire où depuis 1954 j'avais créé l'enseignement gérontologique et nommée en 1989, premier Professeur de Psychologie Gérontologique, en France.

Quand j'ai regagné l'UFR-RA, je me suis trouvée confrontée à des personnes qui, elles, venaient en majorité du milieu industriel et je pense que je n'ai pas assez, alors, réfléchi à cette différence, à ce décalage... Etant depuis mon entrée à l'université comme « femme du terrain », je le suis restée ! Cela a induit qu'avec ma pratique de l'écoute j'agis, me semble-t-il, trop rapidement !

Voici donc l'analyse que je fais actuellement, concernant mon fonctionnement parmi vous et avec vous, un peu longuement, certes, mais qui devrait pouvoir, éventuellement, nous aider à échanger. Dans la Lettre 40, je pense à un écrit basé sur mon évolution avant de parvenir à une vie plus réaliste de retraitée... En ce 10-02-2022 à Lyon.

Novembre 2021

Chers adhérents. Voici ce message enfin rédigé dans des conditions qui rappellent celles qui étaient les nôtres avant la pandémie.  Sachez que ce n’est que maintenant, que nous sommes enfin « autorisés » à occuper notre local, comme auparavant !

​La conséquence première de cette épidémie fut pour notre action : d’abord, de ne pas pouvoir nous rendre dans notre lieu d’activités, ensuite, qu’il nous a été interdit de vous accueillir, et donc, par voie de conséquences, nous  nous sommes trouvés dans l’impossibilité de réunir les membres du Conseil d’Administration, ni d’organiser l’Assemblée Générale, qui, à eux deux, constituent les éléments dynamisant de notre structure.

Entre temps, au niveau national, beaucoup de changements furent envisagés, notamment les divers projets concernant les modifications des régimes de retraite pour les unifier, puis, l’âge du départ à la retraite, et, le montant des retraites face à l’augmentation du coût de la vie ! Celle-ci a actuellement subi les conséquences de la fermeture des entreprises dans divers domaines ! Mais, rien encore n’est précisé !

 

En outre, notre pays se trouve présentement dans une période préélectorale, importante, puisqu’il s’agit, l’an prochain d’élire un ou une Présidente de la République ! Et joue alors, le poids de l’orientation politique ! Il nous sera donc donné de découvrir ce, sur quoi nos dirigeants auront pris une option, celle qui leur paraîtra la plus favorable !

Mai 2021

Chers adhérents, nous continuons de survivre au cours de cette pandémie : à l’affût de toutes nouvelles pour arriver à orienter notre existence quotidienne au mieux, personnelle mais pas collectivement !

Cependant, depuis notre précédente Lettre est survenu un événement nouveau, celui des vaccinations ! Elles occupent une place importante, diversifiée et face à laquelle, une ségrégation a joué un rôle non négligeable : pour une fois, ce sont les aînés qui ont été privilégiés : c'est-àdire que devant le nombre insuffisant de vaccins, nous les retraités avons eu la priorité ! Ce ne fut pas facile, car le nombre de centres pouvant nous accueillir n’étaient pas nombreux et souvent éloignés de notre domicile !

Nous retraités Lyonnais, nous sommes « sur-privilégiés » puisque notre grand stade olympique est devenu un « vaccinodrome » ! Oui, mais, le nombre et l’origine de ces vaccins tant attendus, posent encore quelques problèmes que nous découvrons au fil des jours.

Alors, abordons quand même le quotidien de notre association : depuis le confinement du 17 mars 2020 (vous avez bien lu la date !) je dois vous informer que nous avons été autorisés à nous réunir dans notre local en nombre limité, c'est-à-dire, nous les seuls membres du bureau et ceci 4 fois au cours des deux derniers mois, et à des horaires qui nous sont imposés par la Préfecture du Rhône, ne correspondant pas à ceux pratiqués avant, devenus maintenant systématiquement le matin !

Ce qui veut dire que le déroulement de notre vie associative est « saboté » !

Pas de réunions, pour le Conseil d’Administration, ni pour l’Assemblée Générale ! Alors, grâce à la correspondance, au téléphone et à l’Internet nous essayons, « tant bien, que mal » de nous informer mutuellement, notamment pour rédiger cette 37e Lettre et rester bien attentifs au développement de la vie nationale et pourquoi pas aussi, internationale ! Ceci étant notre Site continue de fonctionner et procurez, nous les informations qui peuvent être utiles que vous découvrez dans votre entourage !

Dans ce contexte, nous avons à regretter l’extinction de la section de Villefranche. Les difficultés de fonctionnement avec les conditions sanitaires s’étant ajoutées aux difficultés personnelles des membres dirigeants de cette unité. Les adhérents de la section Beaujolais continuent de faire partie de l’UFR-RA de la même façon. Sur le plan administratif ils seront rattachés au siège de Lyon. Nous vous communiquerons les modalités pratiques de ce changement.

Dans l’espoir d’une amélioration progressive, restons U N I S !

Février 2021

Habituellement, en début d’année, la première démarche consiste à envoyer aux adhérents les meilleurs voeux !

Et bien aujourd’hui, comme on ne sait pas comment l’actualité va se dérouler, ne conviendrait-il pas mieux de partager d’abord les diverses questions qui se posent ?

En ce début de mois de janvier, après des festivités qui n’en furent pas, étant donné le « climat » sanitaire actuel, il nous faut quand même parler de l’état de santé général au sein de notre pays !

Chaque matin, les premières informations apportent le nombre de malades au cours des dernières 24 heures et le nombre de décès : guère encourageant, pour commencer la journée ! Car la diminution attendue ne se produit pas, pas encore ! Un espoir cependant, actuellement, avec la survenue de la vaccination ! Les avis divergent mais dans l’ensemble apportent de l’espoir !

Ensuite, en ce qui concerne les soins aux personnes hospitalisées, il ressort presque exclusivement le détail concernant les soignants ! D’abord leur nombre et leur fatigue au point qu’à un moment donné à 20 heures le soir, la population urbaine manifestait sa reconnaissance face à ces travailleurs en les applaudissant ! Etonnant, jamais on n’avait vu de telles manifestations publiques ! Qui font chaud au coeur ! Oui, mais il s’avère qu’ils sont en nombre insuffisant du fait des économies réalisées dans le domaine hospitalier précédent et aussi parce que cette maladie virale nécessite un nombre très important de soins destinés à chaque malade !

La conséquence qui apparait, que l’on n’avait jamais constatée auparavant, il convient de faire appel à d’autres structures de soins au sein de la France et, ce qui est beaucoup plus grave encore, il faut se rabattre sur de telles structures situées hors de France ! Je me suis toujours demandé comment se passait la relation soignants-soignés dans un cadre où la langue est différente ! Ce déplacement se pratiquait alors que les malades étaient plongés dans un sommeil profond dans les cas les plus graves ? Et au réveil comment cela se passe ? 

Et, nous sommes quelques uns à nous être posé la question : Pourquoi, en France on n’a jamais eu recours aux hôpitaux militaires, et qui de plus, officiellement, cela n’a jamais été évoqué !!!

Alors que faire ? Que comprendre ? comment se laisser surprendre et s’adapter au mieux à ce qui se présente ?

La première résolution, prendre en main sa vie, sa santé, son corps !

Voir le côté positif de ce qui se présente quotidiennement, que ce soit dans la relation avec ceux qui se trouvent sur notre route, ou découvrir dans nos propres réactions des manières de faire que l’on n’a jamais pratiquées avant !

Et quoiqu’on en dise vieillir constitue une nouvelle expérience : que moi-même je n’avais jamais réalisée ! Durant les nombreuses années passées, chacun de nous, dans l’ensemble, était complètement accaparé par tout ce qui était à faire et qui nous surprend maintenant, car nous comprenons bien mieux notre comportement d’alors et aussi de ceux qui nous étaient proches.

Et puis, ces surprises qui surviennent : ce matin, en rangeant je découvre la photo d’une de mes arrières petite-fille avec qui autrefois, j’ai une relation privilégiée… Ce matin aussi dans mon agenda où sont consignées les adresses des personnes connues autrefois, je trouve une peinture qui a en son temps servi de marque page ; de la revoir me réjouit le coeur et il ne me saurait pas venu à l’idée que j’aurai un appel d’elle ce jour là ! Et c’est ce qui s’est produit !

Alors, chers adhérents, courage, le devenir va vous surprendre et ce sera magnifique !

Novembre 2020

 

Dans notre pays l’action sociale dépend de plus en plus de la gestion politique.
 

Que penser au vu des résultats des dernières élections municipales, réalisées trois mois après le premier tour ? Trois mois, au cours desquels notre pays s’est trouvé confronté à une situation, non seulement inattendue, mais qui a nécessité une mobilisation quasi générale pour y faire face !

Au départ, une comparaison était établie avec les atteintes habituelles de la grippe touchant davantage les retraités. Mais ce nouveau virus, totalement inconnu jusque là en France, s’avérait très dangereux pour les plus faibles, à savoir les plus pauvres, mais pas annoncé comme tel, et les plus âgés : c’est-à-dire, ceux qui avaient le moins de possibilités de défenses en eux. Cette situation aggravée, en outre, par le fait d’une contagiosité énorme, jamais vue auparavant !
 

Or, la politique de la santé étant déficiente depuis des années, on touchait là à une gestion inadaptée, qui a conduit bon nombre de nos concitoyens âgés, devenus totalement isolés par la maladie, sans le secours affectif des leurs, à une fin de vie prématurée, douloureuse pour eux et pour leurs proches. Cette situation a touché de près ou de loin, la totalité de la population française ! Décrivant cela je n’apprends rien à vous nos adhérents ! Certes...
 

Mais que faire et que penser et comprendre pour, cependant, aller de l’avant dans le contexte social, dont les prévisions sont actuellement particulièrement pessimistes ! Tout a changé autour de nous, et, nous mêmes aussi, ne serait-ce que dans notre manière de vivre à la suite des conditions de vie inhabituelles qui nous ont été infligées. Comment vivre actuellement, dans un pays géré de manière relativement étonnante depuis les dernières élections présidentielles ?
 

Ce qui a changé, ce sont nos gouvernants, quasiment anonymes et cela s’est prolongé depuis les dernières élections municipales : leur action politique a été qualifiée par une couleur : le vert, vert espérance dit-on, signe de paix ! Quand autrefois le rouge faisait peur !!!
 

Et bien, il me semble, que plus que jamais, chacun de nous devrait pouvoir analyser sa situation et arriver à envisager sa responsabilité dans l’évolution de son devenir et pour cela s’interroger sur ses besoins et ses désirs personnels et à partir de là, échanger le plus possible avec ses proches, sa famille, ses voisins, ses amis.

Mai 2020

Lors de la Lettre précédente, j’abordais la situation française caractérisée alors par la foule présente dans les rues, manifestant son mécontentement au moyen des mouvements de grève, assortis de violences.
 

Aujourd’hui, la situation a bien changé : la dimension de l’impact social est tout autre, puisque il provient de la situation internationale provoquée par l’épidémie d’une pathologie virale atteignant progressivement tous les continents et créant de la violence par l’atteinte mortelle qui s’en suit dans de nombreux cas…

Là, par contre, l’approche de la réalité se manifeste bien différemment : le matin, les informations nationales débutent par des chiffres : le nombre de personnes décédés depuis la veille ! Puis, le déroulement des informations concerne, par la suite, les conditions de soins caractérisées par d’autres données numériques : elles caractérisent le manque de matériels divers pour éviter la contagion individuelle des proches, famille, amis et surtout soignants, l’absence quantifiable d’appareils nécessaires pour éviter l’issue fatale et leur coût économique.

Là, il devient question des lieux professionnels : notamment, aussi, la fermeture d’entreprises créant du chômage ; cela étant quantifiable pour l’avenir proche au niveau de l’absence des salaires individuels et plus tardivement le devenir de la reprise de ces structures, se répercutant au niveau de l’Economie nationale, entre temps entamée pour aider les citoyens atteints pour les aider à survivre.

Dans ce contexte à plusieurs facettes, heureusement, il y a nos jeunes, pour lesquels il faut continuer d’avoir le souci et de leur vie et de leur avenir ! Comme la plupart sont sensés posséder un ordinateur ou un smart, pas de problème, la scolarité se poursuivra au domicile, en fonction de toutes les possibilités de communications à envisager !

Ainsi, comme nous le savons tous, de tout temps, les données chiffrées ont rassuré parce que, apparemment, à partir d’elles les situations sont claires ! Certes, mais chacun de nous, vit d’abord son existence personnelle à partir de la vie reçue habituellement par deux êtres qui se sont aimés ! Mais, là nous entrons dans un tout autre domaine : celle de la réalité relationnelle entre les personnes qui varie de l’un à l’autre !

Le gouvernement de la population, face aux problèmes créés par la situation nouvelle, celle-ci nécessite la mise en place de mesures claires : ce jour où j’écris, cela fait 3 semaines que nous sommes « confinés » chez nous ! (mot ignoré alors de tous) De plus, ce ne sont pas tous qui bénéficient d’un logement ! Quoiqu’il en soit et paradoxalement, il est « interdit » d’être dans la rue à l’exception de quelques situations particulières ! Ce qui fait que nos rues ensoleillées sont vides, alors que le soleil serait le meilleur ennemi de ce virus si nocif ! Que la marche entretiendrait la santé de nos corps! Mais, les éventuels passants sont remplacés par des personnes en uniformes : les policiers, qui ont pour fonction principale de vous prélever de l’argent parce que vous n’êtes pas à la bonne place et c’est le moyen trouvé pour, en même temps, commencer à renflouer progressivement les caisses de l’Etat, que personne ne mentionne au milieu de toutes ces « données » ! Avec ces uniformes, ce faisant, ne se croirait-on pas dans un pays totalitaire ?

Conclusion, fondamentalement, la sensibilité subsiste en chacun de nous pour vivre la réalité telle qu’elle se présente ! Le silence qui la recouvre ne la camoufle pas, même si apparemment on serait tenté de le croire ! Sachez, Chers adhérents, que durant ce temps, il nous a paru important dans notre association, de sauvegarder le lien entre nous, pour pouvoir continuer au mieux de comprendre l’évolution des événements, pour en tirer le meilleur service possible auquel nous souhaitons vous associer ! A votre tour, nous aimerions que vous exprimiez ce que vous pensez de tout cela !

 

Février 2020

 

Un thème principal vient d’office actuellement, à l’esprit de tout un chacun : la grève, ses causes, son déroulement …

Ce mouvement populaire ne dura jamais aussi longtemps et touchant progressivement la plupart des métiers !

 

Il fit suite d’abord, à celui des gilets jaunes, manifestation sociale nouvelle dans notre pays et dont l’objectif consistait à faire entendre l’expression d’un mécontentement important de la part de la population, qui espérait l’écoute de la part des gouvernants pour aboutir à l’ amélioration des conditions de vie , notamment de celles des retraités, en l’occurrence, directement concernés.

Dans ces conditions-là, nos gouvernants n’ont pas voulu tenir compte de notre appauvrissement, à nous les retraités, face à l’augmentation du coût de la vie, et dans le même temps écouter nos représentants, se permettant d’évoquer notre situation !


Alors, lors de la mise en place de la « Réforme », promise par le candidat Macron pour obtenir un régime de retraite unique à la place des 42 régimes existants, que bien des Français ignoraient et de même, je pense, aussi beaucoup de nos jeunes députés, la « découverte » du problème de financement fut l’écueil. Ceci s’ajoutant au fait qu’une unification des régimes de retraites avait toutes les chances de se heurter à une forte opposition parmi les bénéficiaires des régimes spéciaux plus avantageux.


A la suite de cela, une erreur monumentale s’en est suivie, en faisant des propositions de modifications pour les circonstances du départ à la retraite des salariés de la SNCF et de la RATP. Etaient évoqués alors, comme pour justifier ce choix, l’évocation des départs à la retraite, survenant de manière très irrégulière et différente, perçue comme étant plus ou moins précoce ! L’erreur résidait dans le fait qu’en conséquence, l’ensemble des Français étaient touchés !


Or les propositions de nos dirigeants nécessitaient un savoir faire qu’ils n’avaient pas ! Ils auraient dû procéder d’abord, avec une branche professionnelle plus modeste en nombre, ce qui alors leur aurait permis, d’être familiarisés aux problèmes et d’élargir ensuite, les solutions à prendre pour d’autres métiers !
L’immensité du projet envisagé a touché toute la population française dans sa grande diversité et, aussi bien des touristes curieux de notre pays…


N’oublions pas leur importance dans le fonctionnement d’une partie de notre économie ! Nous nous sommes retrouvés confrontés à ce qui, comme un feu dévorant, devenait un brasier, évoquant la malheureuse Australie ...


Et comment procéder, maintenant, pour parvenir à une situation plus saine, moins chaude, pour retrouver des sentiments moins violents, plus chaleureux ?

Octobre 2019

 

Nous voici rendus à ce temps de la rentrée scolaire, qui conditionne l’organisation de la vie de tout un chacun dans notre pays, à commencer précocement, par la mise en place dans les grandes surfaces du matériel nécessaire à ces chères petites têtes !

Fini donc cet été, période destinée à la non-activité, au repos, à la détente qui auraient le mérite de favoriser l’oubli de ce qui, habituellement, crée du souci !

Et bien, cette année, cela n’a pas été le cas le 18 juillet, date à laquelle on nous a sorti de la torpeur estivale : tout d’un coup, un message totalement inattendu a retenti dans notre pays « la retraite concerne tout le monde ! »

Entendre cela, après des années durant lesquelles on a ignoré l’existence des retraités, alors que, rappelons-le, nous représentons le quart de la population française ! Et malgré cette réalité, nous n’avons jamais été consultés, ni entendus, quelle que fut notre demande expresse.

Et bien, cette année, cela n’a pas été le cas le 18 juillet, date à laquelle on nous a sorti de la torpeur estivale : tout d’un coup, un message totalement inattendu a retenti dans notre pays « la retraite concerne tout le monde ! »

Entendre cela, après des années durant lesquelles on a ignoré l’existence des retraités, alors que, rappelons-le, nous représentons le quart de la population française ! Et malgré cette réalité, nous n’avons jamais été consultés, ni entendus, quelle que fut notre demande expresse.

Mais, Le Grand Débat, a été organisé, auquel plusieurs mois furent consacrés avant d’en avoir le résultat ! Qu’en est-il sorti ? Rien, si ce n’est que cette démarche a frappé l’imaginaire national par sa nouveauté !

Nous pouvons craindre que la consultation citoyenne envisagée par le gouvernement n’aboutisse qu’à nous jeter de la poudre aux yeux, comme le « grand débat ». Il est évident que les réponses des consultés seront un déballage de banalités : les Français souhaitent prendre leur retraite le plus tôt possible, les actifs souhaitent payer des cotisations légères, les retraités souhaitent avoir des pensions correctes…

Nous avons élu des représentants pour qu’ils prennent leur responsabilité, qu’ils définissent la voie à suivre et non qu’ils demandent leur chemin en cours de parcours. Notons également, qu’on nous parle beaucoup de « solidarité », que l’on met à toutes les sauces ! Cela a commencé avec le Ministère des Solidarités et de la Santé ! (titre actuel, inconnu de la majorité de nos concitoyens !)

Sachez le, cette appellation ne m’a pas plu, parce que dans ce titre la notion de « solidarité » passait en premier ! Pourquoi introduire la dimension de morale sociale et d’éthique d’abord ? Le mot « solidarité » est surtout employé quand on veut faire des ponctions sur les retraites pour augmenter les revenus des salariés.

La deuxième chose qui m’a déplu, c’est que la responsable, Madame la Ministre, certes médecin, par sa présence au sein de la Santé, associait d’emblée, de manière sous-jacente Vieillissement (la retraite) et Pathologie, (voire dépendance et son coût) : trop facile ! Et surtout, c’est ainsi méconnaître les ressources positives de ceux qui avancent en âge à titre individuel comme à titre collectif : voir le nombre très important dans notre pays de retraités qui assument la présidence d’associations animées jusqu’à des âges habituellement considérés comme très grand (ce qui est mon cas…) animées essentiellement par leurs congénères bénévoles !

Que pouvons-nous constater ? Le discours en usage de la part de nos gouvernants, en la situation actuelle, s’organise autour de la seule notion d’économies à réaliser ! Ce que nous demandons et voudrions espérer, c’est qu’ils s’organisent en premier, autour de l’action, en vue de son efficacité, basée sur une forme de gestion, certes rentable, mais surtout qui apporterait des solutions utiles actuellement !!

Or, nous savons tous, que jusqu’à présent, nous retraités, en fonction de la fidélité qui nous animait, nous avons toujours été les plus nombreux à voter ! Ces temps-ci, nous nous sommes sentis tellement malmenés, que certains d’entre nous se posent la question de s’abstenir de voter !… Ce qu’il ne faut pas faire. Les élections municipales auront lieu en avril 2020, ce sera vite là !

Septembre 2019

 

L'année nouvelle 2019 a commencé : le souvenir que nous gardons de la précédente n'est pas bon ! Aussi nous ne voulons pas que cela recommence ! C'est clair dans nos esprits comme dans les vôtres.

Un premier signe qui ne trompe pas : à notre envoi pour les cotisations annuelles, vous avez répondu immédiatement et en nombre comme vous ne l'aviez pas fait auparavant. Cela ne veut pas dire obligatoirement que vous serez plus nombreux à l'appel que précédemment. Mais par contre, certains ont ajouté un supplément et des mots d'encouragement.

Cela fait chaud au coeur, parce que nous découvrons ainsi que vous avez senti que notre petite équipe est décidée à s'engager pour aller de l'avant et rayonner davantage.

Nous vous avons fait la surprise de notre inscription dans le temps, en vous faisant adresser un calendrier avec l'image de ceux d'entre nous qui écrivons des articles, se montrant ainsi au travail.

Avec notre désir de voir notre rayonnement prendre de l'extension, nous avons accueilli parmi nous les adhérents de l'association ARDIPRA située à Roanne, qui avait été dissoute. Nous sommes allés sur place pour les rencontrer et nous avons découvert un groupe sympathique, avec vraisemblablement une nouvelle possibilité de travailler ensemble.

Enfin attentifs à ceux qui oeuvrent dans notre région Rhône-Alpes, nous souhaitons bénéficier d'approches différentes pour enrichir la pensée, la réflexion de nos lecteurs. Nous vous tiendrons au courant de cette avancée.

pour conclure, sachez que nous ne voulons pas nous laisser berner par les discours officiels, mais nous sommes sensibles à la volonté de ceux qui ont exprimé leur désir pour vivre mieux !

 

Juin 2019

Quand vous recevrez cette 31ème Lettre, le temps des vacances apparaîtra à l’horizon ! Cette période estivale, appréciée de tous, représente pour nous, membres de l’UFR-RA la perspective de la séparation, après avoir bien oeuvré durant les mois précédents.

Notre Assemblée Générale récente nous a permis de faire le point : la situation sociale et économique en France a poursuivi sa descente, notamment pour les retraites ! Conscients de cette dégringolade, nous avons voulu développer notre action, pour lutter contre. L’idée de base consiste à se faire connaître pour avoir plus d’adhérents qui s’associent à notre action de défense des retraités, mais pas seulement que pour eux ! Ainsi, dans le domaine de la santé, toute la population française le découvre à ses dépens, lorsque survient la maladie nécessitant le recours à une institution !

Par exemple, le fait que le travail professionnel des soignants réalisé en week-end soit payé plus cher conduit certains établissements à utiliser du personnel non qualifié pour faire des économies. Ce fait provoque la mise en place de soins moins bons et altère la dimension relationnelle, si importante pour les malades et pour les aînés ! Il faut être confronté à de telles situations pour soi ou pour nos proches pour le découvrir ! Bien sûr les choses changent, évoluent, mais l’argent reste le nerf de la guerre ! Et il est intéressant de découvrir comment les uns et les autres se situent face à lui !

La manière d’en parler est marquée par la place que l’on occupe dans la société : quelqu’un, qui fait partie du gouvernement actuel a mentionné que l’on avait « égratigné » les retraites ! Cela voudrait dire que l’action menée (augmentation de la csg , sous-indexation des revalorisations des retraites) était imperceptible !

Mais, lors du Grand Débat, auquel nous avons participé, un de nos adhérents a mentionné que lors de la retenue des cotisations durant la vie active, et ceci en vue de la retraite, il n’avait pas été du tout envisagé que ce serait pour aider le gouvernement en difficulté ! C’était pour se donner les moyens de vivre le temps de la vieillesse dans des conditions normales et non pas pour « survivre », comme c’est le cas actuellement pour beaucoup !

Alors, sachez que très bientôt, nous aurons notre « site Internet » que nous alimenterons de l’actualité, auquel vous pourrez vous informer ! Nous vous préciserons la manière dont nous l’exploiterons ; ce sera à la rentrée des vacances. Ce moyen deviendra un complément de taille par rapport à notre Lettre qui servira alors davantage à aborder les questions de fond !

Toute l’équipe se joint à moi pour vous souhaiter un bon été !

Février 2019

Une année nouvelle commence ; le souvenir que nous gardons de la précedente n’est pas bon ! Aussi, nous ne voulons pas que cela recommence ! C’est clair dans nos esprits comme dans les vôtres !


Un premier signe qui ne trompe pas : à notre envoi pour les cotisations annuelles, vous avez répondu immédiatement et en nombre comme vous ne l’aviez pas fait auparavant ! Cela ne veut pas dire obligatoirement que vous serez plus nombreux à l’appel que précédemment ! Mais par contre, certains ont ajouté un supplément et des mots d’encouragement ! Cela fait chaud au cœur, parce que nous découvrons ainsi que vous avez senti que notre petite équipe est décidée à s’engager pour aller de l’avant et rayonner d’avantage.


Nous vous avons fait la surprise de notre inscription dans le temps, en vous faisant adresser un calendrier avec l’image de ceux d’entre nous qui écrivons des articles, se montrant ainsi au travail !


Avec notre désir de voir notre rayonnement prendre de l’extension, nous avons accueilli parmi nous les adhérents de l’association ARDIPRA située à Roanne, qui avait été dissoute. Nous sommes allés sur place pour les rencontrer et nous avons découvert un groupe sympathique, avec vraisemblablement une nouvelle possibilité de travailler ensemble.


Enfin, étant attentifs à ceux qui œuvrent dans notre région Rhône-Alpes, nous souhaitons bénéficier d’approches différentes pour enrichir la pensée, la réflexion de nos lecteurs. Nous vous tiendrons au courant de cette avancée.
Pour conclure, sachez que nous ne voulons pas nous laisser berner par les discours officiels, mais, nous sommes sensibles à la volonté de ceux qui ont exprimé leur désir pour vivre mieux !

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